Planche de Ricci présentée au Musée de Bristol
Cette publication est la conséquence de mon étude entreprise en 2021 sur le sarcophage en calcite de Séthy Ier, découvert dans son tombeau, la KV17 et plus particulièrement certains textes sur le couvercle..
Sur ce dernier, parmi les fragments sont inscrits des passages correspondant à la 7ème Litanie de Rê, ou du soleil: fragments N, O et P.
Un travail de recherches sur ces Litanies a été entreprit avec Philippe Touzard qui s'est très impliqué, au niveau des photos, des recherches et de la transcription sur Jsesh.
Ce sont ces résultats qui sont présentés sous un jour très documenté et très illustré en photos.
|
Ce plan, suit le découpage d'Erik Hornung, qui reprends en grande partie celui de A.Piankoff, voir ci-dessous l'historique des publications et le découpage des formules.
Quand on aborde les Litanies de Rê / ou du soleil, on peut parler de Livre.
Par tradition en Egyptologie, une bonne partie des textes funéraires égyptiens sont appelés Livres, comme par exemple le Livre des morts, le Livre de l'Amdouat ou encore le livre des Portes, etc... Dans ce contexte les Litanies appartiennent à ce comput de textes, "Les livres du monde souterrain", également appelés « guides de l'au-dela », textes reconnus par Champollion, qui vit ces compositions lors de sa visite à la Vallée des Rois en 1829, qui a saisit immediatement leur signification. (Hornung, Les Textes De L'Au-Delà, Dans L'Egypte Ancienne,p.9)
p.152/252Le mot livre (Médjat) est présent dès le début du Prologue.
E.Naville p.13, donne :"Commencement du livre de l'adoration de Ra dans l'Ament, de l'adoration de Temt dans l'Ament. Lorsqu'on lit ce livre, les figures en porcelaine sont sur le sol, à l'heure du coucher, c'est-à-dire de la domination de Ra sur ses ennemis dans l’Ament. Quiconque est intelligent sur la terre, il est intelligent aussi après sa mort".
Nota: Naville lisait Temt pour dbA-dmD.Pour A.Piankoff :"Début du Livre de l'Adoration de Rê à l'Ouest et de l'Adoration de l'Unique à l'Ouest. "Lorsque ce Livre est récité, cela doit être fait en ... couleur sur le sol, la nuit. C'est la victoire de Rê sur ses ennemis à l'Ouest. C'est profitable à un homme sur terre; c'est profitable pour lui après son enterrement.
Pour E.Hornung p.61 : Début du « Livre du Culte du Dieu Soleil en Occident, du Culte des 'Unis' en Occident ». On récite ce livre en peignant ces (Var. : ces images) dans des champs à même le sol, en pleine nuit.
Notre traduction : Début du Livre d'Adorer Rê dans l'Occident , d'adorer le Réuni dans l'Occident . Si l'on peut réciter ce Livre , c'est que ces formes ont été comptées sur le sol pendant la nuit noire; cela rend juste la voix de Rê contre ses adversaires dans l'Occident. Cela est utile pour un homme sur terre! Cela est utile après qu'il a accosté! Cela lui est utile pour accomplir le trône royal de Menmaâtrê triomphant
Et lors des dernières stances finales on a bien "Lorsqu'on lit ce livre, celui qui le lit se purifie à l'heure du coucher de Ra, qui repose dans l’Ament de l'Ament , lorsque Ra est au milieu des choses cachées, complètement. (traduction de E.Naville p.121.
Pour A.Piankoff p.43: " Si quelqu'un lit ce livre, celui qui le lit devrait être purifié à l'heure de l'obscurité où Rê repose à l'Occident qui est caché (?), où Rê rejoint l'Occident du Nom Caché (?). Très vrai.
E.Hornung p.96:"Celui qui récite ce livre, qu'il (le) lise en étant purifié, à l'heure de la nuit profonde, lorsque Rê est descendu dans l'obscurité de l'Occident. Rê s'est uni à l'Occident, (avec les secrets ?) qui nous sont cachés (?). Un vrai remède!"
A voir, Hornung, Les Textes De L'Au-Delà, Dans L'Egypte Ancienne, p.156:" Dès la 18e dynastie, des extraits sont repris dans le Livre des Morts (chapitre 127 à partir du manuscrit de Maiherperi) et forment le chapitre 180 au début de la 19e dynastie (en commençant par le sarcophage de Séthi Ier)· La représentation bien connue de Rê-Osiris à tête de bélier dans la tombe de Néfertari et dans d’autres tombes de la 19e dynastie ne fait pas à proprement parler partie de la Litanie du Soleil, mais se rattache à ce chapitre du Livre des Morts
Selon Zahi Hawass ces litanies auraient été élaborées à partir d’hymnes au soleil remontant à l’Ancien Empire. Elles
devinrent une partie importante de la décoration des tombeaux royaux pendant la période ramesside.
La première d’entre elles , « La Grande litanie », est une des plus anciennes compositions qui apparurent dans la Vallée des Rois,
avec des scènes peintes sur les piliers de la chambre sépulcrale de Thoutmès III. (voir ci-après).
Le texte entier de cette litanie, sans illustrations, se trouve sur le linceul de Thoutmès III, enseveli par Amenhotep II, linceul retrouvé près de la momie
royales, restaurée à la fin du Nouvel Empire,retrouvée dans la DB320 à Dei el-Bahari.
Leur importance est prouvée entre autres , par le détail historique suivant : Séthy II fit marteler le texte sur les murs
du tombeau d’Amenmès, usurpateur du trône à la mort de Mérenptah et vaincu par l’héritier légitime trois ans plus tard.
Le pharaon entendait bien ainsi priver « magiquement » l’usurpateur de toute possibilité de résurrection.
Les « litanies de Rê » constituent un livre sur le Monde-d’En-Bas, au même titre que les autres ouvrages: Amdouat, Le Livre des portes
Elles ne forment pas un guide à travers ce monde et l’on n’y fait nulle référence aux douze heures de la nuit ( même si le nombre 12 y occupe une grande place ).Ref. Zahi Hawass "Les trésors de la Vallée des Rois" éd. Place des Victoires Paris.
En 1743, R. Pococke, "A Description of the East", vol V, publie à la page 98 la première description du texte, celle de la version de la tombe de Ramsès IV (KV2), tombeau ouvert à cet époque.
Lors de son voyage dans les années 1828-29 J.F.Champollion a donné une description dans une de ses 'lettres écrites d'Egypte et de Nubie' publiée à Paris en 1833, page 228 (13ème lettre datée du 26 mars 1829). "Immédiatement après ce tableau, sorte de précaution oratoire assez délicate, on aborde plus franchement la questionpar un tableau symbolique, le disque du soleil Criocéphale, parti de l'Orient, et avançant vers la frontière de l'Occident, qui est marquéepar un crocodile, emblème des ténèbres, et dans lesquelles le dieu et le roi vont entrer chacun à sa manière. Suit immédiatement un très-long texte, contenant les noms des soixante-quinze parèdres du soleil dans l'hémisphère inférieur, et des invocations à ces divinités du troisième ordre, dont chacune préside à l'une des soixante-quinze subdivisions du monde inférieur, qu'on nommait KELLÉ, demeure qui enveloppe, enceinte, zone." Sa fille Z.Chéronnet-Champollion a réédité ces lettres en 1868 où elle explique : "En 1833, mon oncle, M. Champollion-Figeac, alors conservateur au département des manuscrits de la Bibliotbèque royale, publia, chez Firmin Didot, une édition de ces lettres dont il possédait les originaux. C'est cette édition, épuisée depuis longtemps déjà, que je reproduis dans le présent volume." Dans ses 'Monuments de l'Egypte et de la Nubie: Notices descriptives. Vol. I. Paris, 1844; J.F.Champollion a publié des extraits de la Litanie sur une trentaine de colonnes, aux pages 752-757. Voir ci-dessous.ci-dessous. Dans ses planches, il n'a mis que le frontispice de la tombe de Merenptah, tome 2, planche 252. Selon E.Naville (p.5) c'est Karl.Lepsius dans sa remarquable introduction aux anciens textes du Livre des Morts, mentionne ce livre dont il traduit le titre : « das Buch der Lobpreisungen des Ra im Amenta », p.7; c'est à dire « le Livre des Louanges de Ra dans l'Amenta » Karl.Lepsius a consacré 2 planches des ses "Denkmaeler aus aegyten" (1849-1859), Abtheilung III, Bl 203 et 204. Dans la planche 203 il traite, les 3 colonnes (repérées a, Grab VIII, Merenptah) du prologue; puis 52 Hknw de la Grab XV (Séthy II). Il complète dans la planche 204 les Hknw 53 à 75 et donne 4 premières colonnes de la 2ème Litanie. |
En 1869 E. Naville a copié les textes et les as publié en 1875 à Leipzig sous le titre "La Litanie du soleil".
En 1876 E. Naville a donné une traduction en anglais dans "Records of the Past", volume VIII,p.115-128.
En 1880 Auguste Mariette dans son 'Abydos: Description des fouilles exécutées sur l'emplacement de cette ville'. Vol. II; a publié la partie liée aux Lintanies aux figures 14-17 au temple de Ramsès II.
En 1886 Eugène Lefébure en a donné un en facsimilé assez fidèle dans "Les Hypogées royaux de Thèbes. (MMAFE, II, Div. 1: Le Tombeau de Seti Ier.) Paris, 1886. (Part I, Pls. IV-XX.) puis dans les 'Annales of the Musee Guimet', Paris (Vol. IX, 1886) sans alteration, en un format plus petit.
En 1907 Félix Guilmant publie le tombeau de Ramsès IX dans le MIFAO 15.
En 1908 T. M. Davis, Edward Ayrton ont publié dans leur édition "The Tomb of Siphtah", deux planches ( III et IV, non numérotées) dont la dernière en couleur correspondant au 2ème tableau du frontispice.
En 1932 Paul Bucher donna les textes de l'Abrgé, et les légendes des figures des divinités dans "Les Textes des tombes de Thoutmosis III et d'Amenophis II". (MIFAO, LX.)
En 1936 Hermann Grapow, "Studien zu den thebanischen Königsgräbern", dans la ZÄS 72, a remarqué une certaine relation entre les Litanies et le Livre des Cavernes.
En 1949 G. Nagel dans le ASAE 49, p. 317-336, a consacré un article sur le Linceul, et de la Litanie en regardant comment le fragment de Boston se raccorde à calui du Caire.
En 1964 A. Piankoff, a publié à New-York 'The Litany of Rê', sans donner le texte hiéroglyphique, dans ses 'Bollingen Series XL'.
En 1975 Hornung Erik, Brodbeck Andreas ont donné ce que l'on peut considérer comme la référence pour les Litanies
la publication en 2 volumes sous les titres :
Das Buch Der Anbetung Des Re Im Westen (Sonnenlitanei); Nach Den Versionen Des Neuen Reiches. Teil I. Textes (1975, synoptique)
Das Buch Der Anbetung Des Re Im Westen (Sonnenlitanei); Nach Den Versionen Des Neuen Reiches. Teil II. Übersetzung Und
Kommentar (1977)
Un article intéressant a été publié en 1964 par Alexadre Piankoff dans le BIFAO 64 : « Les grandes compositions religieuses du Nouvel Empire et la réforme d'Amarna »
Où il explique en ce qui cocnerne les Litanies que "Rê n'est pas le soleil - il est le grand tout... un dieu panthé."
Dans les Aegyptiaca Helvetica
Un ouvrage de synthèse par Erik Honung a été publié en 3 langues dont la version française :
'Les Textes De L'Au-Delà, Dans L'Egypte Ancienne', Paris 2007. 1ère édition allemande en 1997, sous le titre
'Altägyptische Jenseitsbücher. Ein einführender Überblick'; en anglais "The Ancient Egyptian Books of the Afterlife", Londres 1999.
Dans ces trois volumes il donne un 'aperçu introductif'.
En 2011 Hanna Jenni a traité les Litanies sous le titre "Sonnenlitanei" dans Grab-, Sarg-, Bau- und Votivinschriften.
Budge, en 1901 a publié une traduction de Naville dans :'Egyptian literature, comprising Egyptian tales, hymns, litanies, invocations, the Book of the dead and cuneiform writings' pages 366-385; il a découpé ce texte en 4 chapitres.
A.Piankoff a publié dans son édition princeps 8 papyrus donnant les figures, des descriptions et traductions des Litanies.
Titre : « commencement du livre pour prier Rê-dans-l’Occident , pour prier l’Unifié-dans-l’Occident ».
Dans les tombeaux, en entrant, à gauche on peut trouver un prontipice qui est composé de 2 tableaux, 3 colonnes introductives séparent ces deux tableaux.
Première section ou « grande litanie »: énumération des 75 noms de Rê , avec les représentations de ces 75 noms .
Deuxième litanie : le souverain mort déclare qu’il connaît les noms de toutes les formes nocturnes de Rê , et qu’il ne fait qu’un avec celle-ci et son ba . Il demande ensuite que la route du Monde-d’En-Bas soit ouverte pour lui et son ba . Il convient de noter que c’est le pharaon défunt qui parle ici: ce fait contraste avec ce qui se passe dans les autres livres traitant de l’Au-Delà, dans lesquels la communication ne se fait qu’entre le dieu Soleil et les habitants du Monde souterrain .
Dans les sept autres litanies , l’identification du roi mort avec Osiris et Rê achève de se réaliser, ce qui achève sa déification .
Les textes des litanies oscillent entre la déploration et la joie, la mort et le renaissance jouant alternativement un rôle prééminent. L’autre élément d’importance est la responsabilité du roi »divinisé »qui doit alimenter les élus d’entre les morts et assurer le châtiment des damnés .
Face aux trois publications fondamentales, (Naville, Piankoff et Hornung), il est très intéressant de connaître le classement des formules / textes.
Naville distingue 4 chapitres différents, dans son introduction, de longueur très-inégales (p.5).
Ce sont d'abord les 75 formules de la litanie, les 75 personnifications de Ra, et quelques lignes de texte suivi qui les accompagnent, cette partie -là
est la plus indépendante, celle qui pourrait le mieux être séparée des autres, et qui en effet porte le nom de livre.
Chapitre II, un fragment moins long , l'adoration des dieux sphériques ou cosmiques , qui a quelque analogie avec le chap. 127 du Livre des morts.
Chapitre III, une courte invocation à Ra
Chapitre IV, très - long texte final , qui ne porte pas de titre, mais qui d'après son contenu pourrait être scindé en deux parties : la première, se terminant à la divinisation du corps du défunt, assez analogue au chap. 42 du Livre des Morts, la seconde, qui se trouve presque textuellement dans un chapitre inédit du Livre des morts, le chapitre de circuler dans l'Ament.
Dans la partie traduction suivie (p.116) il découpe ce 4ème chapitre en 3 paragraphes, §1. p.116, §2. p.130, §3. p.132.
Piankoff, après le titre (p.22), aborde les 75 appels, p.22-8; puis la Grande Litanie aux pages 29-43.
Erik Hornung a basé la sienne sur la tombe de Séthy Ier (KV17), et a résumé dans le tableau ci-dessous une structure provisoire:
Titre du Livre | p.1-3 | 6ème Litanie | ||
75 appels à la grande Litanie | p.4-84 | "ô Rê, viens à moi.." | p.158-168 | |
Texte final de la Grande Litanie | p.85-87 | Identification de Rê et son ba | p.169-172 | |
Identification avec les suivants | p.88-94 | Sauvegarde | p.172-175 | |
Rê est Osiris | p.176-178 | |||
2ème Litanie | Appel des ‘fatigués’(wrdw-jb) | p.179-181 | ||
Hé, prépare le chemin | p.94-96 | Adresse des morts de la pègre | p.181-186 | |
Apparition de la déesse Pélican | p.187-193 | |||
Les morts comme Rê | p.194-203 | |||
3ème Litanie | 7ème Litanie | |||
Puissiez-vous me guider | p.97-100 | Tu m'as fait monter | p.203-208 | |
Identification avec Noun et Rê | p.100-106 | Déification des membres | p.208-218 | |
Appel à Deba-Demedj (textes du plafond) | p.107-112 | Identification avec Osiris | p.218-221 | |
Note de récitations | p.112-114 | Le ba des Gechi parle à Osiris | p.221-227 | |
p.115-118 | Le mort comme héritier d'Osiris | p.227-236 | | |
Identification avec Rê et son ba | p.118-125 | 8ème Litanie | ||
Identification aux Deux Dieux | p.244-255 | |||
4ème Litanie | Appel du royaume des morts | p.256-259 | ||
Réjouis-toi,... | p.125-131 | |||
Ô Mystérieux | p.131-136 | |||
9ème Litanie | ||||
5ème Litanie | Salutations... | p.259-261 | ||
Tu as ordonné pour moi | p.136-141 | Identification avec Rê, Atoum et Khépri | p.261-263 | |
Demande de sauvetage et d'identification | p.141-149 | Note de récitation | p.264-265 | |
Le Ba de Rê se lève... | p.149-157 |
Nous avons la chance de possèder plusieurs représentations pariétales de cette scène.
Le roi en général tend la main vers le dieu, c'est un geste d'hommage, bras ployé, paume verticale (selon Sylvie Cauville (La Valée des rois, p.173, 337).
Pour cette scène que l'on rencontre dans tous les tombeaux ramessides (sauf Ramsès VI et VII, photos ci-dessous), Sylvie Cauville parle de "prologue" ( à partir du mot HAty-a par 'Prologue'); Hornung, parle d'une "image de titre", ou "frontispice".
Dès l’entrée de la tombe, le pharaon s’adresse à Rê; avec un prologue, comprenant textes et images, précéde les invocations
Le fond du décor est en général doré, auréolé de la lunière du matin (Cauville p.268)
A partir de Ramsès II, le roi porte un couronne composite. En général il est vêtu d'un pagne cérémoniel au fin drapé, ceint d'une étoffe éclatente chassé de sandales à la poulaine (Cauville p.268)
Chez Séthy II cette scène est suivie d'une adresse à Nefertoum ?, en face c'est le roi qui fait un encensement à Rê-Horakhty. Ce qui est à contrario complètement différent de la scène de gauche, litanique, où c'est le dieu qui accorde le bénéfice de la scène vers le roi.
Pour A.Piankoff il s'agirait d'un titre (p.16)
1ère scène chez Séthy I |
Planche 1 de Lefébure du même tombeau |
Scène chez Ramsès II |
Ramsès II | Scène de Mérenptah |
Scène de Séthy II |
Siptah |
Ramsès IV |
Ramsès IV |
Ramès III |
A droite de la scène précédente, on a une scène complémentaire, en direction du fond du tombeau.
Entrée tombeau de Séthy I |
Planche 1 de Lefébure du même tombeau |
Scène de Mérenptah |
Scène de Séthy II |
Scène de Siptah |
Siptah derriere une vitre |
Scène de Ramsès III |
A.Piankoff parle d'une représentation situé entre le titre et la première invocation (p.16) et explique que " qu'elle représente le disque solaire, dans lequel sont représentés le scarabée et un dieu à tête de bélier descendant dans l'Autre Monde. Au-dessus du disque se trouve un serpent, au-dessous de lui un crocodile, qui semble le fuir. Près des angles, au-dessus et au-dessous, se trouve une tête de bubale avec une torche entre les cornes. et renvoit à Lefébure, ' Les Hypogées royaux de Thèbes : Séthi I, Pl. IV' et 'T. M. Davis, Edward Ayrton, et al., The Tomb of Siphtah (Londres, 1908), Pl. III.(voir photos ci-dessus).
Isabelle Franco parle de vignette et explique celle-ci est divisé en trois parties.Au centre se trouvent deux
évocations du soleil sous l'aspetct d'un homme à tête de bélier et d'un scarabée. Le premier évoque l'astre au cours de
son périple nocturne. Il s'agit de l'entité composite qui exprime la fusion entr les bas Rê et Osiris. Quant au
scarabée, Khépri, il incarne le concept général de devenir. Dans ce contexte, il matérialise le passage à l'état visible
et actif de l'astre du jour, reproduisant l'acte divin fondateur du cosmos.
Lorsque Atoum, le démiurge, tira l'univers du chaos, il prit l'aspect de Rê, le soleil, dont le rayonnement chassa pour la
première fois les ténèbresprimordiales. Dans les deux cas, le créateur passe d'un état inerte à un état actif.
Dans le deux autres registres de la vignette des Litanies de Rê figurent un serpent et un crocodile, images
associées aux puissances occultes présentes dans le sol et les eaux. S'écartant du centre de l'image investie de la puissance
solaire, ils apparaissent repoussés par l'astre dieu. Deux têtes de bubales marquent marquent la frontière entre le monde
réel et l'au-delà.
Selon Z.Hawass, la scène centrale représente un disque solaire ( un globe figuré en deux dimensions ), à l’intérieur duquel sont représentés le scarabée sacré Khépri et un dieu à tête de bélier , respectivement avatars matinal et nocturne du dieu Soleil . Au-dessus du disque , la tête à l’envers , figurent un serpent et la tête d’une antilope ; au-dessous , celles d’un crocodile et d’une autre antilope. On interprète couramment ces figures comme celles d’ennemis du Soleil , fuyant son pouvoir.
E.Hornung explique ainsi les figures animaliennes "Cette image réunit le scarabée et le dieu à tête de bélier dans le disque, face auquel reculent les forces hostiles, représentées de part et d’autre sous des formes animales (serpent et antilope en haut, crocodile et antilope en bas).
Dans une nouvelle interprétation, comme l'a remarqué Z.Hawass, J.C. Darnell propose d’y voir des animaux envoyés par le dieu-soleil contre ses ennemis, c’est-à-dire des auxiliaires, il explique (p.64) " On the exterior foot end of the sarcophagus of Tadipakem, CCG 29316 (Maspero and Gauthier, Sarcophages des époques persane et ptolemaïque, vol. 2, pp. 108-109, pl. 32), a variant of the opening scene of the Litany of Re is flanked below by an antelope head facing out to each side. The beings of the upper scene are described as the mtw-crocodile and the w3mmw-serpent ....... both are said to be guardians of the portals of the Netherworld. The ary-antelopes are thus associated with the edges of the Netherworld, and with beings protecting these liminal areas.".
Pour Sylvie Cauville et Mohammed Ibrahim on aurait affaire a des bubales et serpents, et d'un crocodile qui descend dans la terre. (p.269) Isabelle Franco "Les Textes de la Vallée des Rois", page 264 du Catalogue "Pharaon" de l'exposition à l'Institut du monde arabe à Paris, 15-1O-2004 au 10-04-2005.Piankoff parle de "brève préface" p.17
Hornung parle de titre, page 22, "La première unité est le titre du livre avec ses 7 versets; Alors qu'il s'étend généralement sur trois vers. ",
Naville aborde cette partie, page 13, Chapitre I, §1.
A noter la nom dbA dès le début de la stance.
Cette version dite abrégée des Litanies est dessinée sur le pilier 1 de la tombe de Thoutmès III (KV 34), sur 7 colonnes à droite, puis à gauche sur 4 colonnes, à noter les 3 colonnes suivantes qui sont vides.
Paul Bucher, en 1932 publie les textes hiéroglyphiques aux pages 111 à 114. Il a utilisé le mot d'Abrégé pour les piliers en parlant de l'Amdouat
En 1936 H.Grapow aborde ce texte dans "Studien zu den thebanischen Königsgräbern" ZÄS 72. il parle de "kurze Text"
A.Piankoff parle de Litanie Courte: " the so-called Short Litany"; et pour lui, les Litanies de Rê ne seraient qu'un développement ultérieur de ce texte.
E.Hornung parle d’un kurzer Auszug, un 'court extrait'.
Hanna Jenni, dans son 'Sonnenlitanei', p.237 parle de refrain, voir la page consacrée aux textes des plafonds dans les tombeaux ramessides.
Le texte est présent dans le synotique publié par E.Hornung, (Hornung Erik , Brodbeck Andreas - Das Buch Der Anbetung Des Re Im Westen (Sonnenlitanei); Nach Den Versionen Des Neuen Reiches. Teil I Text.) sauf pour Ramsès II, car le plafond est très dégradé.
E.Hornung a traité cette partie aux pages 17-112, pour la partie en noir, et 112-114 pour la partie en rouge. Il a relevé que l'orthographe était très fluctuante pour le mot b3 (trois formes différentes) ainsi que celles des cartouches royaux
Erik Hornug explique:
Le texte suivant, situé au plafond, invoque le « réunifié » et assimile le défunt au ba et au corps de celui-ci; par son emplacement
comme par son contenu, c’est un apogée du livre. Une notice précise que le texte doit être récité pour les dieux figurés et indique
les parts d’offrande qui leur sont dues. C’est à ces « dieux de l’Occident » que s’adresse l’invocation suivante du roi mort,
qui insiste: «Je suis l’un d’entre vous ». De nouveau il s’identifie au dieu-soleil, dont il partage le triomphe « sur tous ses
ennemis au ciel et dans la terre » - donc dans l’au-delà en général! p.163 de Les Textes De L'Au-Delà, Dans L'Egypte Ancienne.
Dans Ramsès IV, ce texte a été inclus dans son intégralité dans la Litanie. Sur le Suaire de Thoutmès III, certains passages existent également. Une version indépendante du même texte est reproduite au plafond du 2ème couloir dans Séthy I et Ramsès III.
cf. Grapow, "Studien", p. 15 ; Eugène Lefebure, 'Les Hypogées royaux de Thèbes' (MMAFC, II, 1886), Div. 1 : Le Tombeau de Seti I, p. XIV
Nos 2 textes sont sur la Face d et sont à lire de droite à gauche, et ils regardent vers le sarcophage |
Ce pilier 1 est situé juste en face de l'entrée, et est décoré sur 3 faces, le 4ème (repéré c) comporte une mise au carreau en attente de décoration. Il est clair que ces 2 textes, appelés abrégé par Jean Yves Barré sont à mettre en relation avec les figures des 2 piliers. Sur la 1ère face (a) on peut lire cet Abrégé de l'Am-Douat, publiée en son temps par Gustave Jéquier, 'Le Livre de ce qu'il y a dans l'Hadès', Paris 1894. Pour un aperçu du texte hiéroglyphique c'est ici !Sur la 2ème face (b) on a la célèbre scène de l'allaitement. Sur la 3ème face (c), non décoré avec des restes de mise au careaux Sur la 4 ème face, en bas on a 35 avatars, (voir ci-dessous pour les détails), et au dessus la version 'abrégée'. Selon l'étude de Jean Yves Barré, sur l'orientation des textes du tombeau, on aurait la face du pilier comportant cet Abrégé qui regarde vers le sud, qui correspond au standard d'orientation des égyptiens, pour nous c'est le nord. |
Faces dévelopées du pilier 1 |
Ce texte a été rédigé en une très belle cursive, appelée 'hiéroglyphes linéaires'.
A remarquer, à gauche, les 3 colonnes restées vierges d'inscriptions hiéroglyphiques.
Le texte de gauche, sur 4 colonnes, à lire de droite à gauche: Comme expliqué plus haut voici une photo du plafond du tombeau de Ramsès III Il faut observer que les deux textes sont séparés par des "colonnes anépigraphes", que l'on peut dicerner, ce qui correspond à cette séparation curieuse, en fait cette séparation sera traduite dans les plafonds des tombeaux ramesside. | Le texte de doite sur 7 colonnes, à lire de droite à gauche: |
Par contre on peut bien restituer un texte pour les tombes de Merenptah à Ramsès IV.
Référence bibliographique:
Paul BUCHER, "Les textes des tombes de Thoutmosis III et d'Amenophis II "(dans Mémoires publiées
par les membres de l'Institut Français d'Archéologie Orientale du Caire, n° 60) - Imprimerie de l'IFAO, Le Caire, 1932.
Voir le site de Jean-Yves Barré "Ecrits de l'espace caché", ici !
Le plafond de la tombe de Siptah (KV47) est assez bien conservé, vous pouvez voir les textes ici.
Le première référence est P. Bucher, Les textes des tombes de Thoutmosis III et d'Aménophis II (MIFAO 60, 1932), p.111-114 et pl.XXIII-XXVI.
Piankoff, p.14; dans ses Litanies a proposé une reproduction tout à fait suffisante, à l'exception des couleurs
La numérotation des registres des piliers et des figures est celle de Piankoff, voir ci-dessus, numérotation reprise par Erik Hornung.
Ce linceul a été découvert sur la momie du roi, dans la DB320, textes de ce linceul rédigé par son fils Amenhotep II.
Il sagit d'une toile de lin, à l'origine longue de 5,36 m. Le tissu est inscrit de gauche à droite de 250 lignes verticales (car les lignes de titre sont horizontales) en hiéroglyphes cursifs. La litanie du soleil occupe les lignes 80 à 193, le titre abrégé se dresse horizontalement au-dessus du début.
Le plus gros fragment du tissu se trouve au Musée du Caire (CG 40 001), un plus petit fragment à Boston (MFA 60.1472).
Voir la publication de G. Nagel dans les ASAE 49, 1949, 317 à 329 avec pl. I - III
Les fragments de Boston ont publiés par D. Dunham dans le JEA 17, 1931, p.209 f. XXXI - XXXV.
Le texte est entièrement rédigé à la première personne.
Photographie d'après Piankoff
Shéma de la position des Litanies, selon Nagel, pl.III
Selon Piankoff la Litanie occupe les col. 80 à 198 inclus. :
Nagel a publié le titre général du linceul, qui est situé dans la ligne A, texte à partir de la publication fondamentale sur "Le Livre des Morts", Naville - Das aegyptische Todtenbuch der XVIII. bis XX. Dynastie aux pages 76-77.
Il a repéré ce linceul par les lettres Cb, selon sa classification des textes (C pour Caire, b pour 2ème texte.
« Le dieu accompli, le Maître-des-Deux-Terres, le Maïtre des rites (Aa-kheper-ou-Rê) , le fils de Rê qui a accompli son monument pour son père, le dieu accompli; le Maître-des-Deux-Terres, le Maïtre des rites le roi de haute-et-Basse-Egypte (Men-Kheper-Rê), le fils de Rê, le fils d’Amon-Rê issu de son flanc qu’il aime (Thoutmès). Il a rédigé un livre pour rendre glorieux le défunt, pour qu’il puisse monter dans la barque de Rê et qu’il puisse aller et venir librement et qu’il puisse se déplasser vers la sortie au jour »Le titre du Livre des morts
C’est dans celle-ci, TT61, que sont apparues pour la première fois les litanies de Rê.
Les figures illustrant les invocations alternent sur deux rangées, sur les parois nord et sud de la tombe.
Il s'étend sur 104 lignes depuis le début de la « grande » litanie (son appel récurrent est placé horizontalement au-dessus du début) jusqu'à immédiatement avant le texte de couverture ultérieur
Au-dessous du texte, en regardant vers la droite, se trouve la seconde moitié des figures '(n° 2 ff.); l'autre, regardant vers la gauche, est placée sur le mur nord opposé dans le registre le plus bas, suivie d'une figure du vizir et de quelques membres de sa famille. Le texte est écrit en hiéroglyphes cursifs dans le sens habituel (regardé vers la droite, lu de droite à gauche) et comporte occasionnellement des rubriques. Le blanc, le noir et le rouge sont utilisés pour les figures.
C'est Robert Mond dans les ASAE 6, p.73 en 1905,en a donné un rapport préliminaire détaillé.
Pour les figures de la famille du vizir sur le mur nord, voir E. Hornung, Zur Familie des Vezirs User, ZÄS 92, 1965, 75 s. avec planche IV.
Mur nord
Mur sud
Vue d'ensemble
La première publication a été réalisée par J.F.Champollion
Pages 426 à 430, figures des Litanies
p.427-429 = côté gauche; p.439-430 = côté droit | ||
Ces 75 stances sont aussi appellées Grande Litanie et débutent par des Louanges, en égyption Hékénou's
Remarque générale :Les figures courent sur les deux côtés à partir de l'entrée pour les tombes de Séthy I, Ramsès II, Merenptah, Séthy II, Siptah, Ramsès III, Ramsès IV; chez Ramsès IX on a quelques exraits.
Les figures sont réparties en deux séries
Il est admis que l'on suit maintenant la classification et la répartition par E.Hornug, qui lui même reprend celle de Piankoff.
A Gauche, paroi sud, consacrée à Osiris
A Droite, paroi nord consacrée à Rê.
Cette répartition est remarquable, alors même que l’union des deux dieux est l’objet du texte.
Selon A.Piankoff, p.16 Ces soixante-quatorze noms, insérés dans des invocations hymniques, constituent la première section, le début de la Grande Litanie. Ils subissent ensuite certaines modifications: le nom 43 disparaît et les noms doubles 73 et 74 forment quatre noms, portant ainsi le nombre total des noms divins à 75.
Il rajoute en note " "Cependant, comme nous l'avons déjà remarqué, les Égyptiens eux-mêmes semblent avoir été assez vagues quant au nombre exact des noms de Rê."
Selon Z.Hawass, en résumé:
"Elle se compose de 75 textes invoquant le dieu solaire sous ses différents avatars . L’ensemble est suivi d’une 76ème figure qui est
celle d’une tête de bélier à l’intérieur du disque rouge du soleil: c’est le ba de la divinité.
Textes et images sont séparés; à partir du règne de Séthy Ier; le texte occupe les parois du premier corridor ( en débordant parfois
dans le second ), tandis que les images se développent sur les murs et le plafond du second couloir. Il est intéressant de
noter que dans les hypogées de Séthy Ier et de son fils Ramsès II, les hiéroglyphes et les représentations se lisent et se déchiffrent
à partir de l’intérieur du tombeau, alors qu’en revanche, à partir du règne de Mérenptah, la direction de lecture est inversée et le texte
se développe à mesure que l’on descend dans la syringe.
Le texte se présente sous une forme relativement régulière et simple. Chaque invocation commence ainsi: « Gloire à toi , ô Rê , grand de pouvoir ! ».
Suit une formule descriptive comme: « Celui qui est sur le chemin de l’âme » ou « le Maître des âmes ».
Les figures qui illustrent la litanie sont réparties en deux groupes, un sur chaque mur. Pour les 50 premières prières, les figures de la litanie,
dont chacune porte son propre nom, sont organisées très régulièrement, les nombres impairs à gauche et les nombres pairs à droite. Les numéros 51 et 52
figurent toutefois à gauche, 53 et 54 à droite, puis la séquence continue en inversant les côtés: les numéros impairs sont à droite et les pairs à gauche.
Les sujets par contre, n’ont aucune répartition bien définie: tous se rattachent à l’identification du dieu Soleil dans la Douat et à l’union de Rê et d’Osiris.
La plupart des figures sont mommiformes et portent des têtes différentes. Certaines sont humaines et le plus souvent dotées de la barbe cérémonielle; beaucoup
portent aussi des couronnes. On rencontre aussi des momies à tête d’animal. Sont parfois représentés des animaux entiers tels que le scarabée sacré, le chat
et le bélier. Les figures auxquelles Rê est identifié à l’occasion incluent les divinités ce son ennéade, Horus remplaçant Seth, et les antiques dieux
primordiaux Noun et Tatenen. Osiris y est représenté sous son avatar de « Premier des Occidentaux ».
Rê apparaît dans ce texte comme un oiseau migrateur, ce qui souligne son rôle de voyageur cyclique à travers l’Au-Delà. À la fin du texte, le souverain défunt
informe les habitants du Monde-d’en-Bas qu’il connaît tous les noms de Rê-Osiris unifié et ne fait qu’un avec eux."
Je reprends l'approche d'Edouad Naville, page 9 qui explique:"... Pour abréger, nous désignerons ces formules ar le nom égyptien 'hikennou'; elles se numérotent de 1 à 15. Quant à ces figurines aui, ainsi que nous l'apprend le titre du livre, étaient faites en porcelaine, et devaient être déposées sur le sol ...
Hknw 1 à 5
Retour pour Les 75 formes de Rê ................... Retour haut de la page
Hknw 6 à 11
Retour pour Les 75 formes de Rê ................... Retour haut de la page
Hknw 12 à 16
Retour pour Les 75 formes de Rê ................... Retour haut de la page
Hknw 17 à 22
Retour pour Les 75 formes de Rê ................... Retour haut de la page
Hknw 23 à 29
Retour pour Les 75 formes de Rê................... Retour haut de la page
Hknw 30 à 35
Retour pour Les 75 formes de Rê ................... Retour haut de la page
Hknw 36 à 40
Retour pour Les 75 formes de Rê................... Retour haut de la page
Hknw 41 à 46
Retour pour Les 75 formes de Rê ................... Retour haut de la page
Hknw 47 à 51
Retour pour Les 75 formes de Rê ................... Retour haut de la page
Hknw 52 à 56
Retour pour Les 75 formes de Rê ................... Retour haut de la page
Hknw 57 à 62
Retour pour Les 75 formes de Rê ................... Retour haut de la page
Hknw 63 à 66
Retour pour Les 75 formes de Rê ................... Retour haut de la page
Hknw 67 à 71
Retour pour Haut de la liste ................... Retour haut de la page
Hknw 72 à 75
Retour pour Les 75 formes de Rê ................... Retour haut de la page
Chez Séthy le texte occupe les colonnes 76 à 90. Pour la position des textes chez Séthy, c'est ici.
Pour Erik Hornung le thème est que « les habitants de l’au-delà sont invités à frayer la voie au défunt à la suite de Rê. Interrompue par une invocation au soleil nocturne « qui brille parmi ceux de la douât » »
Une vue chez Séthy
Chez Séthy le texte occupe les colonnes 90 à 140.
Pour Erik Hornung le thème est « Puisses-tu me conduire par les chemins de l’Occident », p.163
La 3ème Litanie occupe les colonnes 121 à 132 sur le Linceul.
Chez Séthy le texte occupe les colonnes 140 à 147
Selon Erik Hornung cette litanie est très courte (trois distiques) : « Louange à toi », p.164 de Les Textes De L'Au-Delà, Dans L'Egypte Ancienne.Une vue
Chez Séthy le texte occupe les colonnes 148 à 162
Selon Erik Hornung cette cinquième litanie (huit distiques), «Tu as ordonné pour moi comme pour Akhty», invoque d’une façon générale la sollicitude du dieu. p.164 de Les Textes De L'Au-Delà, Dans L'Egypte Ancienne.
La 5ème litanie chez séthy
Chez Séthy le texte occupe les colonnes 163 à 206
Selon Erik Hornung cette sixième litanie (quinze distiques), a pour thème « O Rê, viens à moi, guide», p.164 de Les Textes De L'Au-Delà, Dans L'Egypte Ancienne.
La flèche indique le début de la 7ème Litanie
Chez Séthy le texte occupe les colonnes 206 à 237
Selon Erik Hornung cette septième litanie (cinq distiques: « Vous m’avez bien fait monter ») se déroule la déification des membres par laquelle le défunt devient « tout à fait un dieu », p.164 de 'Les Textes De L'Au-Delà, Dans L'Egypte Ancienne.
Chez Séthy le texte occupe les colonnes 237 à 257
Selon Erik Hornung cette huitième litanie aurait pour thème la jubilation, « Hé ! bien guidé ! », p.164 de Les Textes De L'Au-Delà, Dans L'Egypte Ancienne.
Photo chez Séthy
8éme litanie , colonnes 238 à 251; puis 9ème litanie 251 à 253.
Chez Séthy le texte occupe les colonnes 257 à 262
Selon Erik Hornung avec cette neuviène litanie ce serait une prière au monde des morts invoquée en tant qu’Occident et une dernière identification du roi défunt à Rê. (p.164-165 de Les Textes De L'Au-Delà, Dans L'Egypte Ancienne).La lecture est très compliquée chez Séthy Ier.
La dernière phrase pose problème, et les égyptologues ont été confrontés à ce problème:
E.Hornung met: "Que celui qui récite ce livre le lise, étant purifié, à l'heure de la nuit profonde, quand Rê a disparu dans l'obscurité de l'Occident (608).
Re s'est uni à l'Occident, (avec les secrets ?) qui nous sont cachés (?). Un vrai remède !
E.Naville donne: "Lorsqu'on lit ce livre , celui qui le lit se purifie à l'heure du coucher de Ra qui repose dans l'Ament de l'Aments) lorsque Ra est au
milieu des choses cachées , complètement.;
A.Piankoff met :"Si quelqu'un lit ce livre, celui qui le lit doit être purifié à l'heure de l'obscurité où Rê repose à l'Occident qui est caché (?), où
Rê rejoint l'Occident du Nom caché (?). Très vrai.
G.Maspéro p.15 décrit ainsi les deux premiers couloirs
.... les deux premiers couloirs du tombeau sont décorés de textes qui sont collectivement appelés « Litanie du Soleil ». La litanie commence par trois lignes verticales de hiéroglyphes, donnant le titre du premier chapitre ou livre. Vient ensuite une scène (Planche : « La fuite des démons maléfiques devant le Soleil ») qui montre le Soleil sous la forme de Khunm-Khiep-Ra s'enfonçant entre les deux horizons, tandis que les démons maléfiques d'Amentet volent devant lui vers la tête d'une gazelle avec une flamme entre ses cornes, emblème des Enfers.Question: y aurait-il une relation entre ce chapitre 151 du Livre des Morts et la Litanie de Rê?
A noter que pour Maspéro le texte du plafond serait la fin de de la Litanie
Reférence : Davis Theodore, Maspéro Gaston - The Tomb of Siphtah, the Monkey Tomb and the Gold Tomb, 1908.
Le sens de la marche est inversé par rapport à Séthy Ier.
Le litanies se situent dans les 1er et 2ème couloir, sur le côté gauche. Pour le 2ème couloir les figures se situent dans une petite niche dans la partie supérieur de la paroi.
1er couloir
Guilmant dans son édition de 1908, a séquencé les figures de 1 à 12, ce qui correspond à la classification de chez Séthy, aux numéros 1-3-5-7-9-9a-11-13-15-17-19
2ème couloir
Guilmant a numéroté cette série de 2 à 12. La série 2 à 9 correspond bien aux numéros des figures 47-49-51-52-55-56-57-60. Pour les figures 9 à 12, il faut se référer au LGG, pour le 8 (qui serait issu del'AmDouat, 3ème heure), vol II, page 680, pour le n°10, volume VII, p.52, pour le n°11, volume II, p.79 et enfin pour le n°12, volume VII, p.613.
partie finale
Parmi les architraves du hall central, côté sud, Frankfort a publié deux planches 71 et 72
Le roi Merenptah présente à gauche la Maât à Rê-Horakhty, suivent 2 scènes, une avec les 4 veaux, l'autre les 2 rames.
A droite de la planche 71 on a une offrande du roi à une figure avatar de la litanie, confirmé par le petit soleil sous la figure. Sur la planche 72 on peut voir 4 avatars.
Frankfort Henri décrit ainsi ces deux planches, p.6:
"On the granite architraves of the south side of the Central Hall Merenptah is seen "offering Truth to his father Re(-Harakhty),
the great god of variegated pl'Umage." Next follow four of the celestial cows and two of the rudders of Heaven, and finally five
mummied gods, including the earth-god Tathunen and a baboon-headed deity, are shown as protectorf: of the king. "
ref: Frankfort Henri, "The Cenotaph Of Seti I At Abydos". Volume II. Plates (1933) et volume I pour les textes.
Grapow dans son édition, 'Studien zu den thebanischen Königsgräbern', ZÄS 72 a mal positionné les scènes de la Litanie:
Construit sous le règne Taharqa, de la dynastie kouchite, ce sanctuaire s’ouvrait vers l’est, c’est-à-dire vers le soleil levant.
Le temple était dédié à l’aspect solaire du dieu Amon-Rê, notamment sous sa forme de
Rê-Horakhty-qui-préside-à-la-terrasse-du-temple-d’Amon.
Cet édifice présente la particularité d’avoir été entièrement construit sur deux niveaux.
Celui actuellement conservé correspond à la partie inférieure dont les chapelles étaient uniquement accessibles par un escalier interne. Cet état est le résultat de la destruction partielle du monument de Taharqa au IVe siècle ap. J.C., lorsque les Romains extirpèrent l’obélisque unique oriental de Karnak pour le transporter à Rome.
Le monument est connu depuis le XIXe siècle, notamment par des copies de ses reliefs réalisés par Émile Prisse d’Avennes, mais son
dégagement ne fut réellement achevé que par Maurice Pillet en 1923.
Au cours de ses travaux, puis pendant ceux de son successeur
Henri Chevrier, plusieurs centaines de blocs provenant pour l’essentiel de l’étage supérieur du temple furent découverts aux alentours.
En 1969, R. Parker, J. Leclant et J.-Cl. Goyon publièrent une monographie de qualité qui constitue la référence égyptologique pour la décoration des parties encore en place.
Un programme de restauration, piloté par Manon Lefèvre, a été mis en place et s’étendra de 2024 à 2027.
Plan de l'édifice, l'emplacement des litanies est encadré par le rectangle rouge:
Sur la paroi nord (salle B) on peut lire sur 2 blocs, le début de la 2ème Litanie, colonnes 1 à 12. Ref. "Parker, Leclant, Goyon, The Edifice of Taharqa by the sacred lake of Karnak", planche 12 |
Ref. 'Parker ...', pp.31-32 "1-[Ô Rê, celui de la caverne ! Ô Rê,] qui appelle les habitants des cavernes ! [Ô Rê,] qui est dans ses cavernes ! Gloire (2) [à toi, Rê le Vagabond !) Quatre [fois.]
Les habitants des cavernes rendent gloire à [toi, âme-ba du Vagabond, ils] rendent gloire (3)
[à ton âme-ba, ils adorent] tes [corps] dans lesquels tu es ! |
Colonnes 13-21, Planche 13 |
page 32 "Ah, laisse-lui passer, car il passe en suivant (14) [l'âme-ba de Rê !] Fin de la 2ème litanie, début de la 3ème: "[Puis-tu] le conduire (18) [sur les chemins de] l'ouest où passent les âmes-ba de ceux de l'ouest ! Puisses-tu le conduire sur les chemins [de nature mystérieuse !] ? (19) [Puisses-tu le conduire sur les chemins de l'ouest] afin qu'il passe par les cavernes qui sont à Igeret ! Puisses-tu le conduire (20) [sur les chemins de l'ouest] afin que le Fils de Re N, donné à la vie, adore ceux qui sont dans la Chambre cachée ! Puisses-tu le conduire sur les chemins (21) [de l'ouest, puisses-tu] le faire [monter] jusqu'aux cavernes de Nun !" |
Planche 14D, colonnes 22-24, Salle B, coin NE |
pages 32-33 (22) [le Fils de Rê N, à qui la vie a été donnée, c'est Nun !] |
Planche 14C, Figures 62-72 |
|
Relevé par Drioton |
Refs:
R.A. Parker, J. Leclant, J.-Cl. Goyon, "The Edifice of Taharqa by the Sacred Lake of Karnak", BEStud 8, 1979.
Cooney Catherine, "The Edifice of Taharqa by the Sacred Lake, Ritual Function and the Role of the King"., JARCE 37
Retour haut de la pageDevant le 1er pylône, en relation avec la terrasse et l’escalier, se trouve un petit édifice d’environ 10 m de large sur un peu moins de 20 m de profondeur; ses proportions sont très proches de celles que l’on obtiendrait avec le nombre d’or, un fait qui doit être rapproché de la date de l’édifice. Plus d’un nom royal apparaît sur les inscriptions, mais celui qui semble utile pour la datation est Achoris, 2ème roi de la 29ème dynastie.
Le plan de l’édifice est très curieux, une partie, fermée par un mur, possède en son centre une base, et l’autre est un portique pourvu de deux ouvertures, l’une étroite sur le côté long, l’autre aussi large que l’édifice sur le côté court. L’hypothèse serait que l’on ait un reposoir pour la barque sacré qui transporte l’image du dieu. |
Les litanies auraient été présentes sur 5 regitres, dont il ne subsiste que les registres 3 à 5.
Pour Trauneckeron aurait la liste des divinités et formes divines de la Litanie du Soleil selon la version dite « petite Litanie». Dans les tombes royales ces divinités sont nommées comme dans notre exemple « nTrw Jmyw Jmnt » (p.57).
Pour voir les noms des avatars du dieu Rê, vous pouvez aller sur le site Sith: Pojet Karnak
Référence:
Cl. Traunecker, Fr Le Saout, O. Masson, La chapelle d’Achôris à Karnak en 2 volumes, Paris, 1981.
G.Daressy, La chapelle de Psimaut et Hakoris à Karnak, ASAE 18.
Retour haut de la page
On peut aussi voir en partie le 2ème tableau du frontispice |
Planches 1 & 2 issues de la publication de A.Piankoff |
Padiamenopé, TT 33
Le plan: |
Les litanies se trouvent dans « la grande bibliothèque »(C.Traunecker), et Padimeopé a une innové, il a croisé et mélangé les Livres des Portes, l’Amdouat et des Litanies du Soleil. Dans le couloir XIII on a, la fausse-porte au fond de XIII.3 qui comporte un texte d’embarquement dans la barque solaire En jaune : Litanies du soleil, Livre de la Nuit, Livre des Portes |
Selon Erik Hornung dmD(j) est un nom spécial pour la combinaison de Rê et Osiris en une seule forme ; Les textes du plafond des tombeaux royaux ramessides utilisent pour cela jmj dmD, et le plus souvent l'expression b3 dmD est pour l'union du Ba d'Osiris et du Ba de Rê
Ce terme dbA pourrair remonter au verbe dmDj (IVae inf.) dont le sens est en partie " d'unir, assembler, additionner". Le plus souvent l'expression bA dmD désigne l'union de Ba d'Osiris et du Ba des Ré (voir Assmann, II p. 103 note 70 et ibid. p. 274 note 56 pour dmdj de Rê et Atoum), et déjà décrit dans les Textes de Sarcophages (CT IV 276 et sq.).
Dans l'Amdouat l'union nocturne des deux dieux est un thème central (voir Amdouat II 124)
Pour l'interprétation de Deba-Demedj, il semble que la traduction serait "Qui enveloppe l'uni" (repris par Florence Maric-Barbério).
ce serait la figure (représentée entièrement par Osiris dans la figure associée) qui représente le double « uni ».
db3-dmded est mentionné dans le premier appel (Hknw) de la « grande » litanie, (voir ci-dessus). Chez Ramsès IV et IX ils utilisent b3 dmd, c'est-à-dire « Le Ba Uni », là où Ramsès IX utilise apparemment le signe 'épine' (Dorn en allemand, signe M44) avec la valeur phonétique dm.
Chez Nerfertari les figures sont connectées encore plus clairement aux deux dieux à travers la tête de bélier (Rê) et la figure de la momie (Osiris). |
Hornung, 'Hornung Erik , Brodbeck Andreas - Das Buch Der Anbetung Des Re Im Westen (Sonnenlitanei); Nach Den Versionen Des Neuen Reiches. Teil II. Übersetzung Und Kommentar (1977); Note 16, p. 95/153
La déesse Pélican se lit à la 6 ème litanie, qui dit qu'elle " s’avance en appelant, elle appelle ces gardiens qui surveillent leurs portes."
L’image de la déesse pélican, avec son discour, se trouvait dans le temple de Ramsès II à Abydos, et bien sur dans les Litanies de Rê dans les tombeaux royaux, mais aussi une image que l'on retrouve les salles VI de Padiamenopé et R 48 de Montouemhat.
La déeese s'écrivait Hnt (comme dans l'introduction au LdM 147), son discourt au LdM 147 et la formule d’invocation aux gardiens des porches sbA, fait suite ?(ressortant) de la Litanie de Rê.
Référence pour la déesse pélican : LGG V , p 158; pour Dwit ce serait un probable épithète de la déesse), voir le LGG VII, p 612 . Pour le texte qui comporte une invocation adressée à la déesse aux gardiens de l’Au-delà afin qu’ils ouvrent leurs portes au défunt sans l’enfermer, et qui sert d’introduction à la formule du LdM 147: cf.Gestermann, Teotino, Wagner, « Die Grabanlage des Monhemhet (TT34) », vol 2, p 625-627. L’image de la déesse accompagnée d’une invocation abrégée aux gardiens des portes est également associée à la formule LdM 144 (vignettes) dans le temple de Ramsès II à Abydos (salle G). D’ailleurs, tout comme chez Padiamenopé et Montouemhat, dans le temple de Ramsès II, au-dessus de l’image de la déesse et des vignettes du LdL 144, figure un bandeau de couronnement horizontal avec la formule d’invocation aux gardiens des porches, extraite de la Litanie du Soleil cf. Mariette, Abydos II, p 21, pl 15, aussi "Abdelrahiem , chapter 144 of the book of the dead". |
Note 211 : les textes sont inscrits à l’est/droite et à l’ouest/gauche de la niche aménagée au centre de la paroi. Le premier texte, gravé sur 11 colonnes à partir de l’extrémité est de la paroi, est un extrait de la Litanie du soleil: la 1ère partie est prononcée par la déesse pélican qui s’adresse aux gardiens des porches pour qu’ils emmènent le défunt vers le lieu du jugement, alors que la 2è partie est prononcée par le défunt qui s’adresse directement à la déesse afin qu’elle lui ouvre la Douat, cf.Hornung "Das Buch der Anbetung » I, p 186-193; II, p 84-85). Une version abrégée de cette invocation figure aussi dans la salla VI de la tombe de Padiamenopé, dans les deux bandeaux de couronnement horizontaux des parois ouest et est; ainsi que dans la salle R 48 de Montouemhat et dans le temple de Ramsès II à Abydos (salle G) cf. Mariette, "Abydos II, p 21, pl15"; Abdelrahiem , "chapter 144 of the book of the Dead".
S. Einaudi, "la Rhétorique des tombes monumentales tardives (25è – 26è dyn ) ", page 377 de de conclure:" la présence de l’extrait de la Litanie du Soleil, au-dessus de la formule LdM 144 et de l’image de la déesse pélican, avec son discours, dans le temple de Ramsès II à Abydos, ainsi que dans les salles VI de Padiamenopé et R 48 de Montouemhat témoigne d’une probable connexion entre les tombes de l’Assassif et le modèle décoratif employé à la 19è dynastie à Abydos, dans un contexte cultuel.
Conclusion selon Cannuyer:
De tout ce qui précède, je pense que l’on peut raisonnablement conclure que, dès l’AE, la déesse Nout, en tant que protectrice,
mère et élévatrice du défunt roi, est parfois assimilé à un pélican. Le large bec de celui-ci, dans lequel il transporte les poissons
pêchés vers son nid, son plumage blanc et lumineux, la sollicitude proverbiale de la femelle envers ses petits ont sans doute
été la cause de cette identification. Mais une certaine homophonie entre le nom de l’oiseau (Hénou) et celui de la déesse y a
peut être contribué. D’autant que Hnw.t, pélican, pouvait être rapproché de Hnw.t, dame-maîtresse, une des
épithètes de Nout.
Le texte chez Séthy I:
Le Pélican dans les textes des pyramides, ces paragraphes correspondent au chapitre 254, qui selon R.O.Faulkner ("The Ancient Egyptian
Pyramid Texts, p. 65) à l'arrivée du roi au ciel, l'avènement du roi est annoncée:
Dans les Textes des sarcophages, on trouve le Pélican dans spell 484.
Paul Barguet, 'Textes Des Sarcophages Égyptiens Du Moyen Empire, 1986, page 251 dans son chapitre "La Destinée du mort", donne comme traduction: " Le pélican (51) est annoncé, le Resplendissant sort. Le chemin est dégagé pour moi; je suis quelqu'un qui connaît son chemin qui est au fait de ses déplacements ....", et en note 51. 'Le mot est féminin en égyptien, le mot qui vient ensuite, en parallèle, est soit féminin, soit masculin (on peut lire psDti "le Pélican", ou "le Resplendissant"); cf. TP §278b, où un troisième mot donne Wr "le Grand", les trois mots désigne le mort.
Schenkel a essayé de constituer un 'stemma', une sorte de généalogie des textes, article intitulé 'Das Stemma der altägyptischen Sonnenlitanei, Grundlegung d.Textgeschichte nach d.Methode d.Textkritik' 1978
En 2007, Daniel Werning a publié un article très intéressant sur les 'stemmata' des textes de la Vallée des Rois, : "An Interpretation of the Stemmata of the Books of the Netherworld in the New Kingdom"; en voici le tableau de synthèse:
Le conclusion de l'étude de Werning est la suivante:
Une comparaison des traditions textuelles de l'Amduat, de la Litanie de Rê, du Livre des Portes et du Livre des Cavernes au Nouvel Empire donne des résultats raisonnables qui peuvent être interprétés avec prudence comme une image réaliste des processus de copie réels à des fins d'archivage, des ateliers de sarcophages et de décoration des tombes.Ensuite de la page 1945 à 1949, il dresse une liste exaustive des déviations d'orthographe.
Synthèse pour positionner les Litanies dans les 'livres' par rapport aux textes royaux.
Dans son livre publié en 3 langues, allemand, (sous le titre ' Altägyptische Jenseitsbücher. Ein einführender Überblick', en anglais et en français, ' Les Textes De L'Au-Delà, Dans L'Egypte Ancienne' (2007); il classifie ainsi les livres ou textes, sachant que la notion de livres ne s'applique pas partout
L’Amdouat possède un titre.
Pour le livre des portes, le livre énigmatique du monde souterrain, le Livre des Cavernes, le Livre de la Terre; ils n'ont pas de titre; et a la même compostion que l'Amdouat.Ils concernent le voyage du soleil dans le monde souterrain.
Tous ces 'livres' concernent le voyage nocturne du soleil.
Dernière mise à jour : 20-11-2024